L’évolution constante du marché immobilier pousse de nombreux investisseurs à explorer des options internationales, souvent en quête de rendements plus attractifs et de portefeuilles diversifiés.
Ainsi, l’investissement à l’étranger devient une alternative séduisante pour ceux cherchant à maximiser leurs opportunités tout en minimisant les risques inhérents aux fluctuations économiques locales.
Dans cet article, découvrez les étapes clés pour démarrer, comprendre les avantages et inconvénients associés, ainsi que des conseils pratiques pour réussir votre investissement international.
Comprendre l’intérêt de l’investissement à l’étranger
Se tourner vers un investissement à l’étranger peut représenter une stratégie patrimoniale efficace pour diversifier son portefeuille immobilier.
En effet, certains marchés étrangers offrent des rendements bruts supérieurs à ceux actuellement observés dans les grandes villes françaises.
Par ailleurs, cela permet également de se positionner sur des zones en croissance démographique ou économique.
Pour les investisseurs expérimentés, l’immobilier à l’international constitue une ouverture vers des marchés plus dynamiques et moins fiscalisés.
Cela permet d’arbitrer ses actifs selon les conditions économiques de chaque pays, tout en capant les risques liés à la concentration géographique.
Il est également possible de bénéficier de dispositifs fiscaux avantageux dans certains pays bénéficiant de conventions bilatérales avec la France.

Avantages et inconvénients de l’immobilier à l’étranger
Bénéfices potentiels de l’investissement
Le premier avantage notoire d’un investissement à l’étranger réside dans la diversification de patrimoine à l’échelle internationale.
Dans certains pays à fiscalité modérée, le rendement locatif net peut avoisiner voire dépasser les 8%.
De plus, certaines juridictions permettent des acquisitions avec peu de droits de mutation, réduisant le coût d’entrée.
L’effet de levier est souvent renforcé avec des conditions bancaires attractives selon les pays, notamment dans des pays d’Europe de l’Est ou en Asie du Sud-Est.
Il peut également devenir un levier de transmission patrimoniale facilité par certaines structures juridiques locales plus flexibles que celles en France.
Enfin, certains marchés émergents présentent une valorisation annuelle du capital nettement supérieure à celle que nous connaissons dans nos typologies classiques.
Risques associés à surveiller
Investir à l’étranger implique aussi des risques que l’investisseur averti doit maîtriser, à commencer par le risque de change.
Une variation défavorable des devises peut diminuer le rendement réel de la rentabilité perçue localement.
Ensuite, il existe un risque juridique important lié à la méconnaissance des lois locales.
Enfin, des barrières culturelles ou administratives peuvent ralentir, voire compliquer, la mise en exploitation du bien ou son entretien régulier.
Sans une compréhension fine des dynamiques économiques locales, il est facile de se positionner sur un marché en déclin ou surévalué.
En résumé, construire un réseau de partenaires locaux fiables est indispensable pour sécuriser son investissement.

Guide étape par étape pour démarrer
Recherche et analyse du marché international
Avant toute chose, une recherche approfondie est impérative pour identifier les marchés offrant un bon couple rendement/risque.
Il convient de croiser plusieurs indicateurs comme l’évolution démographique, la stabilité politique et l’attractivité économique du pays.
Des plateformes comme Global Property Guide ou Numbeo permettent d’avoir un aperçu du marché immobilier local.
Il faut également analyser la vacance locative, les prix au m² et les usages spécifiques (meublé, colocation, saisonnier, etc.).
Un travail de terrain ou via des agents immobiliers locaux qualifiés s’avère aussi très précieux pour valider les données.
Enfin, vérifiez la facilité de sortie (revente), pour anticiper la liquidité de votre investissement.
Options de financement pour un investissement à l’étranger
Le financement constitue l’un des points de vigilance les plus importants dans un projet international.
En général, une banque française accordera rarement un crédit pour un bien situé hors de son territoire d’activité.
Ce sont donc les banques locales ou internationales qui seront les interlocuteurs principaux.
Il est conseillé d’explorer les partenariats avec des banques ayant des accords transfrontaliers ou si vous êtes déjà résident fiscal dans le pays ciblé.
Les taux d’intérêt peuvent sensiblement varier par rapport à ceux pratiqués en zone euro, attention donc à l’impact sur la rentabilité nette.
N’oubliez pas de chiffrer également les frais liés à la souscription d’un prêt à l’étranger : notaires, courtiers, taxes locales, change, etc.
Compréhension de la législation locale
Les règles d’acquisition, de détention et de gestion d’un bien immobilier diffèrent fortement d’un état à un autre.
Certains pays imposent le passage par une entreprise locale ou interdisent certains types de propriétés aux non-résidents.
Il est donc vital de consulter un cabinet juridique international ou un avocat spécialisé en droit immobilier local.
Assurez-vous également de bien comprendre les procédures d’enregistrement foncier, les taxes annuelles et les éventuelles restrictions foncières.
Un contrat de gestion locative doit aussi être rigoureusement revu selon les normes locales pour éviter tout litige futur.
Ce niveau de préparation vous évitera des erreurs qui pourraient coûter très cher.

Choisir une destination pour son investissement
Analyse des pays populaires pour investir
Parmi les destinations en vogue pour un investissement à l’étranger, on retrouve le Portugal, l’Espagne, la Grèce, la Thaïlande et Dubaï.
Le Portugal, par exemple, bénéficie d’un cadre fiscal attractif avec son régime RNH pour les investisseurs long terme.
L’Espagne propose également des rendements intéressants, notamment dans des villes comme Valence ou Séville.
La Grèce est recherchée pour ses prix encore faibles et la croissance du tourisme locatif saisonnier.
Ailleurs, des pays comme la Pologne ou la Roumanie attirent les investisseurs sensibles à la croissance économique rapide.
Chaque pays présente un profil de risque distinct qu’il convient d’évaluer selon votre stratégie et votre horizon de détention.

Considérations légales et financières cruciales
Cadre législatif et régulations
Dans la majorité des pays, des règles juridiques complexes encadrent l’acquisition immobilière par des étrangers.
Cela peut inclure des quotas, des restrictions d’usage ou encore des obligations de partenariat avec des ressortissants locaux.
Il faut anticiper l’encadrement des loyers, des délais de restitution du dépôt de garantie, ou les règles d’expulsion du locataire.
Certains marchés exigent même la création d’une structure d’investissement spécifique, comme une société de droit local.
Consultez impérativement un notaire local bilingue qui pourra acter la vente dans les règles et éviter tout vice de procédure.
Un défaut de respect de ces règles peut suspendre la rentabilité, voire entraîner une nullité de vente dans certains contextes.
Implications fiscales à prendre en compte
La fiscalité est sans doute l’un des paramètres les plus techniques dans tout projet d’investissement à l’étranger.
Outre la fiscalité locale (impôt foncier, TVA sur acquisition, etc.), vous devez considérer les conventions fiscales bilatérales.
Ces conventions permettent d’éviter la double imposition entre la France et le pays d’investissement.
Il faudra aussi intégrer ces revenus immobiliers dans votre déclaration de revenus françaises, avec le système de crédit d’impôt ou d’exonération.
Des solutions d’optimisation peuvent exister via des holdings, des sociétés à l’étranger, ou parfois via la non-résidence fiscale.
Attention toutefois à toujours respecter les limites de l’évasion fiscale contrôlée par l’administration française.

Prenons un exemple concret pour illustrer l’investissement immobilier à l’étranger avec un immeuble de rapport. Supposons que vous souhaitez investir à Lisbonne, au Portugal, dans un immeuble composé de 4 appartements loués en location longue durée.
1. Coût d’acquisition
Prix d’achat de l’immeuble : 500 000 €
Frais de notaire (environ 7%) : 35 000 €
Travaux de rénovation : 40 000 €
Frais divers (frais juridiques, traduction, déplacements) : 5 000 €
Coût total de l’opération : 580 000 €
2. Revenus locatifs
Chaque appartement est loué 800 € par mois
Revenu mensuel brut : 800 € x 4 = 3 200 €
Revenu annuel brut : 3 200 € x 12 = 38 400 €
3. Charges et fiscalité
Frais de gestion (10%) : 3 840 €
Assurance + charges copropriété + taxes : 2 000 €
Impôts locaux et impôt sur le revenu locatif (hypothèse à 15%) : 5 610 €
Charges totales : 11 450 €
4. Rentabilité
Revenu net annuel : 38 400 € – 11 450 € = 26 950 €
Rendement brut : (38 400 € / 580 000 €) x 100 = 6.6 %
Rendement net : (26 950 € / 580 000 €) x 100 = 4.6 %
5. Comment mettre en place cet investissement ?
1. Identifier le pays d’investissement en fonction de la fiscalité, du dynamisme locatif et de la stabilité politique. Ex : Portugal.
2. Contacter des agents immobiliers sur place ou des sociétés spécialisées dans l’investissement locatif à l’étranger.
3. Se rendre sur place pour visiter les biens ou mandater un représentant de confiance.
4. Mettre en place un financement (fonds propres ou prêt avec garantie en France selon les banques).
5. Effectuer les démarches juridiques (obtention NIF, notaire, fiscalité locale).
6. Lancer la gestion locative avec un prestataire local ou une agence sur place.
Avec cet exemple, vous voyez qu’un immeuble de rapport à l’étranger peut générer une rentabilité intéressante tout en diversifiant votre patrimoine. Il est toutefois important de prendre en compte les spécificités locales pour éviter les mauvaises surprises.
En résumé, l’investissement à l’étranger offre une multitude d’opportunités pour diversifier et optimiser votre portefeuille grâce à des marchés souvent plus dynamiques et attractifs.
Cependant, comme vous avez pu le constater, il est primordial de bien comprendre chaque étape, des analyses préalables aux réglementations locales, afin de minimiser les risques.
Avec une préparation minutieuse et une stratégie adaptée, vous pouvez concrétiser vos ambitions d’investissement à l’étranger et profiter pleinement des bénéfices potentiels.
Chez BO Equinoxe, nous croyons que l’investissement locatif constitue l’un des moyens les plus sûrs et puissants pour bâtir un patrimoine solide et durable.
Que vous soyez investisseur débutant ou expérimenté, chaque projet immobilier est une opportunité d’augmenter votre capital, de générer des revenus passifs et de préparer sereinement l’avenir.
Notre cabinet vous accompagne à chaque étape : de la stratégie d’acquisition à la mise en location, en passant par l’optimisation fiscale et la gestion de votre bien. Parce que bien investi, l’immobilier peut transformer votre vie financière.
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